Le soir...
Hier, je suis allé avec mon ami Alain voir l'expo de Patti Smith à la fondation Cartier. Je prenais un peu Patti Smith pour une folle, une junkie, comme l'avais été Marienne Faithfull. Une rescapée, elle aussi de cette génération folle où tout était permis.
Avec son polaroïd Land 250, au fil de ses errances, elle a photographié des choses, surtout des choses. Et j'ai été attiré par cette idée d'instantanéité de la photo. Tout ça m'a donné envie de sortir mon vieux RolleiFlex et de me balader dans Paris, ville assez propice à la photo.
Alain avait apporté son Polaroïd 300 et il a fait une sort de triptyque, deux photos de moi et une du jardin de la fondation. La deuxième est assez floue.
Nous sommes retournée dans l'expo, parce qu'il faisait froid et que les polaroïds sortaient mal ; et là, Patti Smith était présente. Elle dégageait un truc, loin de la folie que je lui aurais attribuée. Alain a fait trois photos, la dernière, sans flash était vraiment intéressante, avec une Patti Smith assez fantomatique.
Voilà, j'attendais Stéphane, plein de joie à l'idée de le retrouver. Mais non, il en avait décidé autrement. Encore une connerie de discussion sur internet. Du vent, du flan. Et il a décidé de me jeter, encore une fois. Bref, je ne le comprends plus. Il ne m'aime plus. Enfin il ne sait pas. Un jour je lui manque, deux jours après c'est terminé.
Je vais m'acheter un Land 250.