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Le Soir et le Matin suivant

11 avril 2008

L'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles

En avril 1986, mon père a acheté une immense propriété dans les environs de Chambéry : une maison du XVIIIe siècle avec un parc entouré d'un haut mur, pleine d'histoire et de vie. Dans sa prodigalité, elle a été peuplée d'animaux de toute sorte, et surtout d'amis nombreux. Il m'a acheté des chevaux, sur un coup de tête (mes pauvres vieux chevaux...).
À la même époque, je suis rentré au collège, et j'ai été immédiatement en butte à la haine des autres : des profs qui m'humiliaient et des élèves qui m'insultaient. J'étais sans doute ce qu'ils n'étaient pas. Et ils savaient sans doute avant moi ce que j'étais. Et un petit caïd de l'école, petit, laid et zozotant, Stéphane Marteau, m'a surnommé "Choupette, la petite tapette". Tout le monde a repris cette antienne. Et les enseignants, pauvres hères engoncés dans leur catholicisme ridicule, ont laissé faire. Quatre ans d'humiliations et de pleurs. Un jour, j'en ai parlé à ma mère, que je n'étais aux yeux des autres qu'une "tapette".  Comme toujours, au lieu de prendre immédiatement rendez-vous avec ceux qui auraient pu y faire quelque chose, elle en a parlé à mon père. Il a d'abord été paternel (ce qui lui arrive une fois tous les 10 ans). Et un jour au cours d'une querelle, il m'a, à son tour, traité de tapette. J'étais la tapette, le pédé... à la fois à l'école et à la maison.

Mais. Nous avions une maison immense, un parc, des bois... donc je m'évadais entre les hauts-murs, avec mes chevaux et les rares amis de cette époque. Je vivais très mal toutes ces insultes, mais j'avais ce cocon dans lequel je me réfugiais. Je me suis blindé et écorché.
Au début de l'année 1996, mon père nous a caché qu'il avait d'énormes problèmes financiers. Et les huissiers ont débarqué. La Maison a dû être vendue en avril 1996, le 30 je crois.
Je suis parti avant, je n'ai dit au revoir à rien de ce qui avait été ma protection pendant ces 10 ans. J'étais nu. Par haine pour mon père, pour son incapacité à me protéger, je suis partir vivre mon année de Terminale chez ma Grand'Mère maternelle. L'année a été difficile, parce que ma Grand'Mère était dure à vivre et moi aussi.
J'ai commencé à fréquenter amicalement un garçon avec qui j'étais depuis le collège, et qui avait toujours été mon amour secret : Mathias B. Nous avons été amis. Et je suis tombé encore plus amoureux de lui. Cette protection, cet amour que je portais à notre maison, je l'ai reporté sur ce mec, qui était totalement paumé. Il en a usé et abusé, mais je crois qu'il était sérieusement ambigu lui aussi. Il savait que je l'aimais. Mais lui il n'acceptait pas ce côté-là chez lui.
Encore des écorchures. J'ai commencé la fac. Je me rappelle avoir travaillé mes premiers cours chez lui qui avait raté son bac. Et puis une grosse querelle a éclaté. Je ne sais plus pourquoi. Et j'ai décidé de tout planter, que je n'en pouvais plus. Je me suis jeté à fond dans mes études.
J'ai rencontré H., 6 ans de couple, mais je ne l'aimais pas ; je l'aimais bien, et c'est tout. Il ne m'apportait pas ce dont j'avais besoin.
Puis Th., mieux, je l'ai aimé, mais il était trop jeune, et moi je n'assumais pas mon homosexualité, même s'il m'a beaucoup aidé pour ça.
J'ai rencontré P. sur le net ; je suis allé vivre avec lui à Paris, plantant tout derrière moi : au bout d'un an, pars, je ne t'aime plus. Depuis, plus jamais eu de nouvelles.
8 mois de célibat, de merde, de sans intérêt, de tristesse, de plans foireux...

Et puis... Et puis... Une photo sur le net, un garçon timide, peu sûr de lui... adorable de naïveté. On est sorti ensemble, un peu vite, mais pourquoi aller doucement. 6 mois de vie commune, il n'avait pas d'appart', je pensais que la situation se pérèniserait. Et puis non. Alors, de dépit, j'ai déconné avec d'autres mecs. Et il me dit qu'il ne s'en est jamais remis.

Alors, dimanche, pour une fois encore, il m'a largué, mon coeur saigne. Il a demandé que je lui fasse passer ses clés. Il m'a poignardé une nouvelle fois en plein coeur.

Trouble in mind, I'm blue,
But I won't be blue always
The sun will shine
In my back door some day.
Trouble in mind, that's true,
I have almost lost my mind.
Life ain't worth living,
Sometimes I feel like dying.
I'm gonna lay my head
On some lonesome railroad line,
Let the 2:19 train
Ease my trouble in mind.
Trouble, oh trouble
Trouble's on your worried mind.
When you see me laughing, baby,
I'm laughing just to keep from crying.
I'm going down to the river
I'm gonna take my old rocking chair
And if those blues overtake me,
I'm gonna rock on away from there.
Trouble in mind, I'm blue,
My poor heart is beating slow.
Never had no trouble
In my life before.
Never had no trouble
In my life before.

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10 avril 2008

Ghost Dance

We shall live again, we shall live.

What is it children that falls from the sky ?
Tayi, taya, tayi, aye aye.
Mannah from Heaven from the most high,
Food from the father, tayi, taye aye.

We shall live again, we shall live again,
We shall live again, shake out the ghost dance.

Peace to your brother, give and take peace,
Tayi, taya, it leaves two feet
One foot extended, snake to the ground,
Wave up the Earth, one turn around.

We shall live again, we shall live again,
We shall live again, shake out the ghost dance.

Stretch out your arms now tip and swing,
Rude up thy bird, tayi, tayi.
Threw out your shoe over the soil,
Dust off the words that shaped from the tale.

We shall live again, we shall live again,
We shall live again, shake out the ghost dance.

Here we are, Father, Lord, Holy Ghost,
Bread of your bread, ghost of your host,
We are the tears that fall from your eyes,
Word of your word, cry of your cry.

We shall live again, we shall live again,
We shall live again.

What is it, Father, in your eye,
What is this wisdom, eyes of God,
That makes me feel just what I need.
You used to fly me the way to speed.

What is it, Father, holy that night ?
What is it, Father, that moves to the right ?
What is it, Father, that is waiting in Heaven ?
What is it, Father, that shapes from your hand ?
What is it, Father, that makes me spin around ?
What is it, Father, that brings me down
What is it, Father, you can't tell what I like.
What is it, Father, I just ride into space
What is it, Father, I can tell you one night
What is it, Father, I can tell what I like
What is it, Father, are you into shape
What is it, Father, are you calling today
What is it, Father ... [ ]

10 avril 2008

Couple 1.

Lundi, chez mon psy, j'étais totalement désemparé. On a parlé de couple : le couple idéalisé et le couple "mythique". Bref, le couple primordial, celui qu'on a comme exemple : mes parents et ses parents.
Les miens : lui, il s'en branle, elle, elle est accrochée. Il s'en fout de tout, de ses gosses, de sa femme, de la souffrance qu'il peut engendré. Il vit dans le borderline : maîtresse(-s). Elle l'attend. Mais au final, il est toujours, mais toujours aussi borderline. Picole, oisiveté... Ok.
Les siens : un couple factice, enfin c'est ce que je ressens, je me plante peut-être. Un couple de dupes, mais les dupes ne sont pas ceux que l'on croit. Son père n'est jamais là, mais il ne s'interroge. Moi, direct, les pieds dans le plat : "ben, il a une double vie ton père ?". C'est une évidence, le minitel, il servait à quoi ? À draguer, et sans doute pas des femmes. Je ferme la parenthèse, il ne veut pas le savoir, et, comme je l'aime, je ne veux pas le brusquer. Je sais qu'il sait, il sait que je sais. Après c'est son père, moi j'ai assez à faire avec le mien.

Le psy me dit : vous mettez en danger le couple. Oui, je suis d'accord, je vais sur internet discuter avec d'autres mecs. Il est jaloux, c'est normal, d'autant plus que je l'ai trompé. Il me corrige : "vous mettez en danger le couple. Mais quel couple ?"
Je sors de là en me disant qu'il déconne à plein tube. Je n'y pense plus. Le couple, il n'y en a qu'un, le nôtre. Celui qu'il idéalisait et que j'ai détruit. Bref, I'm guilty. Ok. Je chiale comme un con. C'est moi le coupable. Et puis Alain me balance, avec un certain bon sens : "il te fait ça toutes les fois qu'il rentre de Lille !" Oui, c'est normal, toutes fois qu'il va à Lille, je ne peux pas m'empêcher, comme un con, d'aller chatter, alors que la vie est nettement mieux que sur le net.

Hier soir, j'appelle ma mère, toujours là pour écouter sans juger, enfin en s'inquiétant. Je pleure, encore : il me manque, je peux pas vivre sans lui... Gna, gna, gna... Elle s'énerve. Je coupe court. Bon, je vais m'épancher ailleurs. Je me calme, je me dis qu'il reviendra. Je lui écris. Je rappelle maman. je rationalise le truc. On parle de tout ça ; et là, ça me tombe dessus : le couple que je mets en danger, c'est le couple incestueux qu'il forme avec sa mère. Pas d'inceste en fait mais inconsciemment. Stéphane a deux mamans, une à Lille, la sienne, une à Paris, moi. Et quand il est avec sa mère, son inconscient lui dit qu'il trahit cette mère-là. Comme son père. Mais le marché était un marché de dupes, dès le départ. M'est avis qu'ils se sont mariés pour la galerie et rien d'autre. Et Stéphane en fait les frais. Donc il détruit notre couple pour éviter de "tromper" sa mère avec moi.

Voilà, d'un coup, je ne me sens absolument plus coupable, je ne pleure plus... Il ne me manque. Je sais qu'au final il va revenir. Mais est-ce que je dois accepter qu'il entretienne cet inceste en pensée ? Je ne fais le poids. On verra demain avec le psy.

En attendant, j'ai un poids de moins sur les épaules. Mais je pense que je dois lui "suggérer" tout ça !

10 avril 2008

Faithfully Yours

When I stole a twig from our little nest
And gave it to a bird with nothing in her beak,
I had my balls and my brains put into a vice
And twisted around for a whole fucking week.
Whyd ya do it, she said, whyd you let that trash
Get a hold of your cock, get stoned on my hash ?

Whyd ya do it she said, whyd you let her suck your cock ?
Oh, do me a favour, dont put me in the dark.
Whyd ya do it, she said, theyre mine all your jewels,
You just tied me to the mast of the ship of fools.

Whyd ya do it, she said, when you know it makes me sore,
cause she had cobwebs up her fanny and I believe in giving to the poor.
Whyd ya do it, she said, whyd you spit on my snatch ?
Are we out of love now, is this just a bad patch ?

Whyd ya do it, she said, whyd you do what you did ?
You drove my ego to a really bad skid.

Whyd you do it, she said, aint nothing to laugh,
You just tore all our kisses right in half!

Whyd ya do it, she said, whyd ya do what you did,
Betray my little oyster for such a low bitch.

Whyd ya do it, she said, whyd you do what you did ?
You drove my ego to a really bad skid.

Whyd ya do it, she screamed, after all weve said
Every time I see your dick I see her cunt in my bed.

The whole room was swirling,
Her lips were still curling.

Whyd ya do it, she said, whyd you do what you did
Whyd ya do it, she said, whyd you do what you did
Whyd ya do it, she said, whyd ya do it, she said,
Whyd you do what you did ?

Oh, big grey mother, I love you forever
With your barbed wire pussy and your good and bad weather.
Whyd ya do it, she said, whyd you do what you did ...

9 avril 2008

Pour ne pas vivre seulOn vit avec un chien On vie

Pour ne pas vivre seul
On vit avec un chien On vie avec des roses
Ou avec une croix
Pour ne pas vivre seul
On s'fait du cinéma on aime un souvenir
Une ombre, n'importe quoi
Pour ne pas vivre seul
On vit pour le printemps et quand le printemps meurt
pour le prochain printemps
Pour ne pas vivre seul
Je t'aime et je t'attends pour avoir l'illusion
De ne pas vivre seul, de ne pas vivre seul

Pour ne pas vivre seul des filles aiment des filles
Et l'on voit des garçons épouser des garçons
Pour ne pas vivre seul
D'autres font des enfants des enfants qui sont seuls
Comme tous les enfants
Pour ne pas vivre seul
On fait des cathédrales où tous ceux qui sont seuls
S'accrochent à une étoile
Pour ne pas vivre seul
Je t'aime et je t'attends pour avoir l'illusion
De ne pas vivre seul

Pour ne pas vivre seul on se fait des amis
Et on les réunit quand vient les soirs d'ennui
On vit pour son argent, ses rêves, ses palaces
Mais on a jamais fait un cercueil à deux places
Pour ne pas vivre seul
Moi je vis avec toi je suis seule avec toi tu es seul avec moi
Pour ne pas vivre seul
On vit comme ceux qui veulent se donner l'illusion
De ne pas vivre seul.

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9 avril 2008

L'attendre...

J'aimerais entre dans un bocal de formol ; ne plus rien penser, ne plus rien ressasser, ne plus bouger, ne plus être tenté...
Rester là, à t'attendre.
J'ai rêvé de toi cette nuit, autant dire que le réveil a été affreux. Voilà, j'aurais voulu que tu sois à mes côtés, pouvoir te caresser et te dire tout doucement que je t'aimais. Tu n'en veux plus.
J'aimerais pouvoir te dire combien je m'en veux de tout ça, et surtout de t'avoir perdu. Même si je sais que tu n'étais pas prêt.
Je n'arrive même plus à écrire. Je voudrais vivre comme une machine, sans plus aucun sentiment, sans souffrir, sans t'aimer... Donnez-moi la solution ! Vite.

8 avril 2008

Mon amour.

Comme je ne veux plus t'emmerder avec mes lettres en diagonale, mieux vaut que j'écrive ici. Même si personne ne me lit.
Tu me manques atrocement. C'est presque comme de la drogue. Je n'imagine pas que je pourrai me passer de toi. Tu me manques. J'ai mal. J'ai besoin de ta présence, de ton odeur, de ta voix, de tes caresses, de ta peau... de tout ce que tu es. Mais tu ne m'aimes pas. Il faut que je me fasse une raison. Je veux me perdre en toi et ne plus jamais en sortir.
Merde, je me plante.

8 avril 2008

Positiver ?

image_0069Je n'ai pas envie de vivre sans lui, pour le moment ; mais ça passera. Je pense à lui, j'ai toujours pensé à lui depuis 9 mois. Même si mes amis disent qu'on n'a rien en commun, je l'aime et ça ne s'explique d'aucune manière.

The morning sun touched lightly on the eyes of lucy jordan
In a white suburban bedroom in a white suburban town
As she lay there neath the covers dreaming of a thousand lovers
Till the world turned to orange and the room went spinning round.

At the age of thirty-seven she realised shed never
Ride through paris in a sports car with the warm wind in her hair.
So she let the phone keep ringing and she sat there softly singing
Little nursery rhymes shed memorised in her daddys easy chair.

Her husband, hes off to work and the kids are off to school,
And there are, oh, so many ways for her to spend the day.
She could clean the house for hours or rearrange the flowers
Or run naked through the shady street screaming all the way.

At the age of thirty-seven she realised shed never
Ride through paris in a sports car with the warm wind in her hair
So she let the phone keep ringing as she sat there softly singing
Pretty nursery rhymes shed memorised in her daddys easy chair.

The evening sun touched gently on the eyes of lucy jordan
On the roof top where she climbed when all the laughter grew too loud
And she bowed and curtsied to the man who reached and offered her his hand,
And he led her down to the long white car that waited past the crowd.

At the age of thirty-seven she knew shed found forever
As she rode along through paris with the warm wind in her hair ...

8 avril 2008

La Dernière Diagonale.

Il ne lit les lettres que je lui écris qu'en diagonale. Les mots n'ont aucun sens, aucune valeur. C'est la même chose quand il me traite de salope ou de chômeur ; ce n'est pas ce qu'il veut dire, mais il m'anéantit en deux mots. Ses mots et les miens n'ont pas de valeur à ses yeux ; mais ils en ont aux miens.
Je suis réduit à une simple diagonale. Je ne t'aime plus, je voudrais que nous restions amis. Il n'en est pas question. Et me reprendre quand tu auras vu qu'ailleurs, le foin n'est que du regain ? Tu m'as réduit à deux mots, tu ne me réduira pas au statut d'objet.

"Tu es sans doute un peu masochiste dans cette histoire, Guillaume !" ; en effet, je le suis totalement, totalement perdu dans cette histoire qui me bouffe. Je suis moche et maigre. Je n'ai plus envie de ça. Je veux juste être en paix avec moi-même. Sans ambition personnelle. Je ne veux plus me jeter dans un couple pour en sortir détruit et encore plus écorché.

Il a sa petite vie tranquille, son nid est fait, plus besoin de moi. Quand j'ai eu besoin de lui, il n'étais, bien sûr, pas là ! Maman se disait quand je suis parti jeudi : "Pourvu qu'il ne le laisse pas tomber maintenant.". Comme si elle en avait eu la prescience. Je me suis engueulé avec ma soeur parce qu'elle l'avait attaqué. "Pour mon ex, j'aurais tout fait ; mais pas pour toi !". Normal, il ne t'aimait pas, tu étais un objet. Tu me dois beaucoup, à ce que tu as dit. Tu me dois quoi ? De t'avoir montré que tu pouvais être autre chose qu'un objet ? Pour moi, tu étais -et tu es encore, j'espère pour peu de temps encore- celui avec qui je voulais construire ma vie. Mais toi tu construis autre chose. Et je n'ai pas ma place dans le plan.

Revenons à moi. Il va falloir que désormais, je m'occupe de moi ; et de moi seul. Je n'y arrive pas, j'ai besoin de l'autre pour m'accomplir. J'ai besoin de Stéphane pour être heureux, pour me sentir vivre... alors même que je savais très bien qu'il ne vivait pas les choses aussi intensément que moi. Bon, la décision est prise : à la fin du mois, plus d'internet. J'en ai marre de ces conneries. De ce néant qui m'a conduit jusqu'ici. Au moins je ne chercherai plus. J'avais trouvé, je me suis planté, je l'ai trompé. A cause de moi, mais aussi à cause du net. Et pourtant je l'aimais. Mais j'ai eu la trouille, la trouille qu'il ne vive pas ça comme moi, qu'il ne veuille pas s'engager. Ce qui, au final, a été le cas.

Pour ce qui concerne les mecs, une question reste toujours en l'air : suis-je fait pour être homo ?

7 avril 2008

Le soir...

Hier, je suis allé avec mon ami Alain voir l'expo de Patti Smith à la fondation Cartier. Je prenais un peu Patti Smith pour une folle, une junkie, comme l'avais été Marienne Faithfull. Une rescapée, elle aussi de cette génération folle où tout était permis.
Avec son polaroïd Land 250, au fil de ses errances, elle a photographié des choses, surtout des choses. Et j'ai été attiré par cette idée d'instantanéité de la photo. Tout ça m'a donné envie de sortir mon vieux RolleiFlex et de me balader dans Paris, ville assez propice à la photo.
Alain avait apporté son Polaroïd 300 et il a fait une sort de triptyque, deux photos de moi et une du jardin de la fondation. La deuxième est assez floue.
Nous sommes retournée dans l'expo, parce qu'il faisait froid et que les polaroïds sortaient mal ; et là, Patti Smith était présente. Elle dégageait un truc, loin de la folie que je lui aurais attribuée. Alain a fait trois photos, la dernière, sans flash était vraiment intéressante, avec une Patti Smith assez fantomatique.

Voilà, j'attendais Stéphane, plein de joie à l'idée de le retrouver. Mais non, il en avait décidé autrement. Encore une connerie de discussion sur internet. Du vent, du flan. Et il a décidé de me jeter, encore une fois. Bref, je ne le comprends plus. Il ne m'aime plus. Enfin il ne sait pas. Un jour je lui manque, deux jours après c'est terminé.

Je vais m'acheter un Land 250.

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